Depuis fin  janvier, de nombreux foyers de rhinopneumonie ont été recensés par le RESPE (Réseau d'épidémio-surveillance de la filière équine ), à savoir uniquement les foyers confirmés au travers des déclarations faites par les Vétérinaires Sentinelles du RESPE ou par des analyses de laboratoire. Une sous déclaration est d’ores et déjà remontée et, sur le terrain, le nombre de foyers pourrait être bien supérieur.

La rhinopneumonie s’exprime de manière foudroyante et a des effets dévastateurs. Elle a de multiples impacts : économiques (coût du traitement, valeur des animaux décédés), émotionnels, sur l’image de l’exploitation. La circulation des animaux (entraînement, concours, saillies) peut rendre la  transmission très rapide et impacter  directement la filière.

Depuis le 1er janvier 2018, et au regard du profil varié des détenteurs d’équidés, GDS Bretagne a décidé de proposer une aide à la vaccination contre la rhinopneumonie : prise en charge d’un forfait de 12.50 € par équidé par an. Cette prise en charge partielle de la vaccination a pour but d’inciter les propriétaires pour lesquels la démarche n’est pas obligatoire à protéger leurs animaux du risque sanitaire potentiel.

60 à 70% des chevaux sont porteurs latents de l’herpès-virus responsable de la rhinopneumonie (individus ne présentant pas de symptômes mais pouvant excréter le virus lors d’une baisse du système immunitaire occasionnée par un état de stress, fatigue), alors que selon certains vétérinaires équins, seulement 30% des détenteurs vaccineraient leurs chevaux contre la rhinopneumonie, principalement des éleveurs.

Cette maladie peut s’exprimer sous 3 formes :

- La forme abortive : dans un effectif non vacciné on peut observer jusqu’à 90% d’avortements. Il est inutile de vacciner uniquement les poulinières si les autres chevaux de l’élevage ne sont pas vaccinés (réservoir). La vaccination fait reculer de 75% les avortements herpétiques.

- La forme respiratoire : maladie d’allure grippale (forte montée de température) durant 1 à 2 semaines et susceptible d’être compliquée par des surinfections bactériennes.

- La forme nerveuse : les chevaux atteints peuvent présenter des difficultés à se tenir debout, une certaine ataxie évoluant vers une paralysie. Les séquelles peuvent être irréversibles voire mortelles.

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Source : www.gds-bretagne.fr